Les aliments liquides - AFCA-CIAL
Leur richesse en sucres et en diverses sources d'azote favorise la valorisation des fourrages.
Définition :
Au sens où l’AFCA-CIAL regroupe les fabricants d’aliments liquides, cette dénomination n’englobe pas l’ensemble des aliments complémentaires sous forme liquide mais désigne sur le terrain les produits auparavant appelés règlementairement « aliments mélassés ».
Composition :
Constitués de mélasse de canne à sucre ou de betterave sucrière et d’autres coproduits liquides notamment sources d’azote, ils peuvent également être enrichis en minéraux et vitamines en fonction des attentes des éleveurs.
Utilisation :
L’aliment liquide présente un intérêt pour corriger certaines rations fourragères très pauvres (paille, foin de mauvaise qualité) ou déséquilibrées (ensilage de maïs). Il contribue à satisfaire les besoins en azote, minéraux et énergie de la population microbienne de la panse et à activer la fermentation de la cellulose.
L’aliment liquide est aussi très utilisé en périodes de sécheresse ou de mauvaise récolte lorsque les fourrages plus riches viennent à manquer.
L’incorporation recommandée est de l’ordre de 5% de la matière sèche ingérée. La distribution peut être assurée en libre service (roues à lécher notamment) ou en rationnement (distribution sur les fourrages ou en incorporation dans une remorque mélangeuse).
Volumes commercialisés.
- La production française est d’environ 110 000 tonnes par an.
- Les aliments liquides complètent essentiellement les rations destinées aux ruminants (bovins, ovins et caprins) et dans une moindre mesure aux porcs.
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Créé en 1982 afin de promouvoir l'intérêt de l'utilisation de l'aliment composé liquide (ACL), le CIAL (Comité d'Information de l'Aliment Liquide) a rejoint l'AFCA à compter de 1994, l'association prenant désormais le nom d'AFCA-CIAL. |
Retrouver plus d'information sur l'aliment liquide sur le site : www.aliment-liquide.fr